Mots que vous rencontrerez lors de vos lectures A. Abbaye : (n.f) Couvent de bénédictins constitué de douze moines ou moniales. Abbé : (n.m) chef d'une communauté de moines. Adoubement : (n.m.) Cérémonie durant laquelle un écuyer est sacré chevalier par son parain. Affaitage : (n.m) Dressage des faucons pour la chasse. On dit aussi affaitement. Aiguière : (n.f.) vase à eau, muni d'une anse et d'un bec. aire : (n.f) surface plane préparée pour battre les récoltes afin de détacher les grains de l'épi. alleutier : (n.m.) paysan propriétaire de sa terre. Anthologie : (n.f.) recueil de morceaux choisis. armes d'hast : armes de piétons -couteaux, faux, pieux...- utilisées pour désarçonner les chevaliers et même les tuer. armes de jet : la fronde, l'arc, l'arbalète sont des armes de jet, utilisées généralement par les piétons. Armoiries : (n.f.) Les chevaliers ont pris l'habitude de faire peindre sur la grande surface de leur bouclier des signes servant à se faire reconnaître : les armoiries. Celles-ci se composent de figures et de couleurs que l'on associe selon des règles précises. Il n'y a que six couleurs possibles : le blanc, le jaune, le rouge, le noir, le vert et le bleu. Il faut en choisir deux, une pour le fond de l'armoirie et une pour la figure que l'on pose dessus. Cette figure peut être un animal (lion, aigle, dragon, sanglier, corbeau), un végétal (arbre, rose, fleur de lys) ou une figure géométrique (croix, étoile, sautoir). B. bachelier : n.f) Jeune chevalier, adoubé ou non, qui connaît le métier des armes mais n'est pas seigneur d'une terre. baladin : (n.m) bailli : (n.m) officier qui rend la justice au nom du seigneur. banalité : (n.f.) impôt en nature pour utiliser le pressoir du seigneur. Bannière : (n.f.) ce drapeau est l'enseigne d'un seigneur qui exerce des pouvoirs de justice et d'autorité, le "ban". Le seigneur banneret, qui possède une bannière, mène ses chevaliers au combat. Baron : (n.m) grand seigneur du royaume. Les riches chevaliers anglais et du nord de la France sont souvent appelés barons. Beffroi : (n.m.) C'est une tour. Dans le nord, chaque commune a sa tour de guet munie d'une cloche, qui rassemble les bourgeois de la ville. C'est aussi une tour roulante en bois, pour monter à l'assaut des remparts. Besace : (n.f.) Grand sac. Blason : (n.m.) Bliaut : (n.m.) Longue tunique de laine ou de soie portée par les hommes et les femmes de la noblesse ou de la grande bourgeoisie au Moyen Âge. Elle se porte avec ou sans manche et éventuellement sur une cotte. Une ceinture la resserre à la taille. Braies : (n.f.) Pantalon ample retenu à la taille par une courroie, en usage chez les gaulois et les peuples germaniques. broigne : justaucorps de grosse toile ou de cuir recouvert de pièces de métal, ancêtre de la cotte de mailles. brouet : (n.m.) soupe. C. caparaçon : (n.m.) protection du cheval, en tissu ou parfois en métal. carole : (n.f.) ronde. chanfrain : (n.m.) partie de la tête du cheval qui va du front aux naseaux. chanson de geste : (n.f.) poème épique mis en musique. chaume : (n.m) le chaume est de la paille de blé ou de seigle, ou encore de tiges de roseaux, servant à couvrir le toit des maisons. chaumine* (n.f.) : petite maison recouverte de chaume. chausses : chaussettes en drap, tricot ou laine, parfois munies de semelles de cuir et maintenues par des lanières s'attachant en dessous du genou. Les hauts-de-chausses étaient l'équivalent de nos caleçons ! Colée : (n.f.) grand coup de la main ou de l'épée asséné sur le cou du jeune chevalier le jour de son adoubement. comte : (n.m.) grand seigneur qui étend sa puissance sur les terres et les hommes de tout un comté. A l'époque de Charlemagne, il était nommé par le roi. Cotte : (n.f.) tunique, robe portée par tous au Moyen Âge. Cotte d'arme ou surcot : tunique que l'on enfile sur la cotte de mailles et sur laquelle figurent les armoiries. Cotte de mailles : tunique plus ou moins longue faite de milliers d'anneaux de fer. Elle est fendue devant, derrière et souvent sur les côtés pour pouvoir monter à cheval. (voir haubert). courtil : (n.m) jardin clos où l'on fait pousser les légumes. Courtoisie : (n.f.) Courtois vient du mot cort, la cour. La courtoisie désigne l'attitude exemplaire de l'homme de cour. Celui qui n'est pas courtois est un vilain, c'est-à-dire un homme grossier. L'amour courtois ou fine amor est un véritable engagement qui unit l'amant à sa dame, reproduisant les liens de la vassalité ; la dame est la suzeraine ; le chevalier doit mériter ses faveurs et pour cela se plier à tous ses caprices en accomplissant des exploits et en manifestant ses qualités de vaillance, de fidélité et de générosité.D. Damoisel/damoiseau : (n.m.) : jeune homme non encore adoubé. Destrier : (n.m) cheval de combat. L'écuyer le conduit de la main droite (dextre) vers son maître prêt au combat. Douve : (n.f.) Fossé rempli d'eau qui protège le château. E. Ecuyer : (n.m.) apprenti chevalier. Il porte l'écu d'un seigneur, d'où son nom. Enluminure : (n.f) Ecu : (n.m.) bouclier. Il donnera sa forme au blason. Celui qui le porte est un écuyer. Essart :(n.m.) terre défrichée. F. Jacquot : (n.m.) surnom familier du paysan au Moyen Âge. Félon : (adj) traitre. Au Moyen Âge, on appelle un félon un vassal qui "trahit la fidélité qu'il doit à son seigneur". L'adjectif signifie par extension : déloyal, scélérat, cruel, impitoyable. Le félon est un fourbe qui trompe par des procédés immoraux. Parmi les félons célèbres, on peut citer : Ganelon, Keu. Fief : (n.m.) Domaine donné au vassal par un seigneur en échange de certains services. Pour garder l'amitié de ses chevaliers-vassaux, le seigneur leur offre un cadeau, le fief. Il s'agit souvent d'une terre assez grande pour nourrir sa famille. fléau : (n.m) Le paysan bat le blé au fléau, outil agricole composé de deux parties liées par des couroies ; l'une sert de manche, l'autre sert à battre le blé. G. gentilhomme : (n.m.) il est l'époux de la noble dame. Au Moyen Âge, gentil signifie noble. Gonfanon : (n.m.)drapeau de combat. goupil : (n.m.) autrefois, autre nom du renard. Graal : (n.m) Vase sacré ayant contenu le sang du Christ. But ultime de la quête des chevaliers. Idéal chevaleresque. Gueux : pauvres, misérables. H. Haquenée : (n.f.) cheval de la dame. Hast : (n.m.) lance, javelot. haubert : (n.m.) cotte de mailles portée du IX au XIII ème siècle, jusqu'à la mise au point des armures à plaques de métal, dites "à plates". Heaume : (n.m.) grand casque en fer enveloppant toute la tête et le visage du chevalier. Hennin : (n.m.) Chapeau pointu très haut porté par les dames. Hobereau : (n.m.) Faucon de petite taille qui se nourrit essentiellement d'hirondelles et de petits rongeurs. Hommage : (n.m) cérémonie pendant laquelle un vassal déclare être l'homme, le serviteur fidèle de son suzerain. Houe : (n.f.) Pioche à lame assez large dont on se sert pour biner la terre. Houppelande : (n.f.) Grande cape. I. Impôts : Le cens, la taille et la corvée étaient des impôts dus au seigneur. J. jachère : (n.f.) terre en repos que les paysans ne cultivent pas, afin qu'elle se régénère. Jongleur : (n.m.) Poète qui interprète, qui chante des poèmes à la cour des seigneurs. joute : quand deux chevaliers se rencontrent, c'est une joute ou un "pas d'armes". Quand deux groupes s'affrontent, c'est un tournoi. Jouvenceau : (n.m.) Jeune homme. K. L. lai (n.m.) poème narratif ou lyrique au Moyen Âge. lice (n.f.) : champ clos où se déroulaient les tournois. Larron (n.m.) Voleur. latrine : (n.f.) Les latrines sont les toilettes du Moyen Âge. M. Manant : (n.m) Habitant d'un bourg ou d'un village, assujetti à la justice seigneuriale. masure : (n.f.) Ménestrel : (n.m.) Mesnie : (n.f.) Moine : (n.m.) Les moines sont des clercs qui vivent dans des monastères. Ils suivent une règle qui partage les heures de leur vie entre la prière et le travail. Les femmes sont des moniales, des "nonnes", comme on dit au Moyen Âge. Moutier : (n.m) Monastère. N. O. Ost : c'est à la fois l'armée et l'expédition militaire menée par le roi ou un puissant suzerain. Aller à l'ost est une obligation pour le chevalier. P. Palefroi : (n.m) Cheval de marche ou de parade. Paumée : (n.f.) grand coup de peaume de la main donnée sur l'épaule ou la nuque du nouveau chevalier lors de l'adoubement. Pilori : (n.m) plate-forme ou roue sur laquelle on attachait un condamné pour l'exposer en public au mépris de tous. Poivrière : (n.f.) poterne : (n.f.) porte cachée dans la muraille d'enceinte d'un château. Poulaine : (n.f.) Soulier pointu et de cuir flexible. pourpoint : (n.m.) vêtement d'homme en tissu épais couvrant le torse du cou à la ceinture. Preux : (adj) courageux. Prévôt : (n.m.) Chef de la police. prieuré, (n.m) : couvent. Prime : (n.f.) prière de la première heure, c'est-à-dire à six heures du matin. Prud'homme : (n.m.) chevalier. Pucelle : (n.f.) Jeune fille pas encore mariée. Q. Quolibet : (n.m.) R. Ribaude : (n.f) Débauchée. roman : c'est la langue "vulgaire", celle qui est parlée par tous, par opposition au latin. Dès le XIIème siècle, ce mot désigne aussi un texte écrit dans cette langue. Roncin : (n.m) Cheval de charge. S. seigneur : (n.m.) le chevalier qui est maître d'un château, possède une ou plusieurs terres, est un seigneur. Mais il est souvent vassal d'un seigneur plus puissant que lui et parfois suzerain de chevaliers plus humbles. Serf : (n.m.)serfs et serves cultivent la terre pour un seigneur, baron, chevalier ou abbé. Ils ne sont pas libres de quitter le domaine. Surcot : (n.m) Robe de dessus portée au Moyen Âge. suzerain : (n.m.) seigneur dont dépendent d'autres chevaliers, ses vassaux. T. Taverne (n.f.) Tournoi : (n.m.) Divertissement organisé au château, une des épreuves obligée dans la vie du chevalier. Il y prouve sa vaillance à travers les exploits qu'il réalise sous le regard de tous et particulièrement celui des dames. Troubadour : (n.m.) troussequin : (n.m.) arcade de l'arrière de la selle. U. V. Vassal : (n.m.) Homme lié personnellement à un seigneur, un suzerain, donc son inférieur. Le suzerain lui concède un fief en échange de services. Vêpres : (n.f.) Messe du soir. Viele (n.f.) Vilain : (n.m) Du bas latin "villanus", "habitant de la campagne". Paysan libre. Il n'est pas propriétaire de sa terre. violadure : (n. f.) Instrument de musique à cordes. virelai : (n.m.) poème du Moyen Âge, sur deux rimes avec refrain, probablement pour danser. W. X. Y. Z.
Date de création : 27/11/2006 @ 15:55
Dernière modification : 29/04/2008 @ 15:53
Catégorie : Moyen Âge
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