Texte à méditer :  Je ne parlerai pas, je ne penserai rien
Mais l'amour infini me montera dans l'âme.
   Arthur Rimbaud
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Mise à jour
1 mars 2011

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dragon055_small.jpgLes dragons

Programme :

  1. Présentation de la bête
  2. Au Moyen Âge
  3. Siegfrid et Fafnir
  4. Tristan et le dragon d'Irlande
  5. Saint-Georges et le dragon
  6. L'armure de Cléostratos
  7. Le char de Triptolème
  8. Le dragon de Ladon



1) Présentation :

a) Fiche d'identité :

  • Nom : dragon, draco en latin, du grec derco qui signifie "avoir l'oeil perçant".
  • Prénom : Léviathan, Béhémot, Fafnir, Gargouille, Tarasque, Galipotte, Smaug, Denver et bien d'autres.
  • sexe : masculin
  • domicile : cavernes, lacs, gouffres ; toutes les profondeurs de la terre et de l'eau pour le dragon d'Occident ; tous les recoins du ciel et les endroits mouillés pour son confrère oriental.
  • Profession : terroriste, cracheur de feu, cannibale, gardien, protecteur...
  • Couleur : noir à  l'origine ; vers le XV ème siècle, préfère le vert qui sied mieux à ses écailles. En Chine, s'habille de toutes les couleurs.
  • Signes particuliers : de une à sept têtes ; de deux à vingt quatre pattes selon les espèces ; longue queue, parfois munie d'une tête à son extrémité ; mauvaise haleine ; ailes dépourvues de plumes comme celles de la chauve-souris.
  • caractère : coléreux, violent en Occident ; doux et bienfaisant en Chine.

Extrait de Brigitte COPPIN, Les Animaux fantastiques, éd. Nathan, 1998.

2) Au Moyen Âge

  • Dans le roman courtois intitulé Le Roman de Tristan et Iseut, Tristan combat un dragon : "La lance de Tristan heurta les écailles et vola en éclats. Aussitôt le preux tire son épée, la lève et l'assène sur la tête du dragon, mais sans même entamer le cuir. Le monstre a senti l'atteinte, pourtant ; il lance ses griffes contre l'écu, les y enfonce, et en fait voler les attaches. La poitrine découverte, Tristan le requiert encore de l'épée, et le frappe sur les flancs d'un coup si violent que l'air en retentit. Vainement : il ne peut le blesser. Alors, le dragon vomit par les naseaux un double jet de flammes venimeuses : le haubert de Tristan noircit comme un charbon éteint, son cheval s'abat et meurt. Mais, aussitôt relevé, Tristan enfonce sa bonne épée dans la gueule du monstre : elle y pénètre toute et lui fend le coeur en deux parts. Le dragon pousse une dernière fois son cri horrible et meurt. Tristan lui coupa la langue et la mit dans sa chausse. Puis, tout étourdi par la fumée âcre, il marcha, pour y boire, vers une eau stagnante qu'il voyait briller à quelque distance.  Mais le venin distillé par la langue du dragon s'échauffa contre son corps, et, dans les hautes herbes qui bordaient le marécage, le héros tomba inanimé.

Le Roman de Tristan et Iseut (XIIème siècle), chapitre III, traduit de l'ancien français et adapté par J. Bédier, éd. /18, 1981.

texte 2

 lentement émergea des eauxnté d'une horrible tête, suivi par un corps rampant vers le rivage, glissant, se soulevant et retombant mollement, se tordant comme un reptile répugnant en quête de sa proie.

Mais déjà les molosses de Lancelot s'élançaient sus au monstre en aboyant furieusement, tandis que Pellinore, derrière eux, sonnait de la corne à tout rompre pour rassembler ses hommes. Quelques secondes plus tard, tous dévallaient la colline, Lancelot en tête, galopant d'un train d'enfer vers la hideuse apparition en poussant de stridents cris de guerre. Ils n'avaient pas atteint la forme noire et flasque échouée sur le sable, sa gueule énorme se balançant et crachant de longs jets de vapeur, qu'un chien éventré hurla à la mort. En un instant, il ne restait plus de l'animal qu'un petit tas de chair décomposée par le liquide visqueux s'échappant par saccades des naseaux du dragon.

L'épée haute, Lancelot avait mis pied à terre. Evitant à plusieurs reprises la tête terrifiante qui se balançait en jetant des éclairs, il se rua en avant, son glaive effilé pointé vers le poitrail frémissant. Un terrible hurlement ébranla alors le rivage et les collines environnantes. Un hurlement semblant venir des entrailles de la terre qui sema l'épouvante à dix lieues à la ronde... La tête pourtant se balançait toujours au-dessus de la carapace ensanglantée de droite à gauche, mais, tout à coup,  l'énorme masse se tordit, dans un spasme frénétique, ses écailles et la crête écarlate de son dos se hérissèrent dans un ultime sursaut, et elle s'abattit, la gueule grande ouverte, une bave noire éclaboussant de sa substance infâme le sable et les ondes. L'épée de Lancelot fichée dans l'oeil fixe de sa victime mit fin à l'agonie.

Marion Zimmer Bradley, Les brumes d'Avalon, Les Dames du Lac, Tome II, Le livre de Poche.

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2 ) Une légende très populaire en Allemagne : Le combat de Siegfried et de Fafnir


A la cour du roi Alf, le méchant nain Regin incite le jeune Siegfried, intrépide et romantique,  à conquérir la gloire en tuant le dragon Fafnir, gardien d'un fabuleux trésor. Il sera aidé par une fameuse épée nommée Gram, une arme magique ayant appartenue à son père. La cuirasse du monstre le rend invulnérable. Seul son ventre n'est pas protégé. Sur les conseils du nain, le jeune héros se dissimule dans un puit au-dessus duquel le dragon doit venir boire et il le tue d'un coup d'épée. Le nain arrache alors le coeur du dragon et lui demande de le faire cuire. En se léchant les doigts, Siegfried s'apperçoit qu'il comprend le langage des oiseaux. Ceux-ci le mettent en garde contre les projets du nain. Il tue alors Regin et s'approprie le trésor fabuleux, ainsi que l'horrible malédiction qui s'y attache...



 



4) Saint Georges et le dragon

Extrait  du livre intitulé Dragon, Histoire, mythes et représentations de DR. Karl Shuker :

Le monstre - un énorme dragon à la longue queue sinueuse, au corps recouvert d'écailles de crocodile vert olive - avait surgi des immenses marécages de Silène des années auparavant et avait aussitôt semé la dévastation, en répandant sur la contrée des nuages de vapeur pestilentielle qui rendaient aveugles tous ceux qu'ils touchaient.



5) L'armure de Cléostratos



6) Le char de Triptolème



7) Le dragon de Ladon

Il est le gardien du jardin des Hespérides. Hercule, lors de ses douze travaux, s'est mesuré à lui pour acquérir les pommes d'or.




Date de création : 27/11/2007 @ 18:55
Dernière modification : 27/01/2008 @ 16:38
Catégorie : Moyen Âge
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